Le Centre Hospitalier de l’estran partage une vision de la santé centrée sur le parcours patient, un parcours de santé, de soin, de vie qui évolue, sans rupture. Le soutien à la Santé Mentale, au vieillissement, à l’addictologie, au Handicap, à l’offre de soins sur le territoire doit s’exercer dans toutes les villes avec lesquels le Centre hospitalier de l’estran travaille, en lien avec le monde libéral, en associant les compétences des partenaires et en participant aux initiatives qui participent à l’autonomie du patient.

En collaboration constante avec les autorités de contrôle et de régulation, le Centre Hospitalier de l’estran inscrit son développement en ligne avec les orientations et dynamiques nationales, régionales et départementales.

Cohésion, cohérence, respect collectif sont des atouts partagés qui déterminent le positionnement du Centre Hospitalier auprès des acteurs avec lesquels nous nous engageons.

Histoire / qui sommes-nous ?
L’histoire de l’hôpital de Pontorson ne peut s’écrire sans aborder sa position géographique, sans parler de sa proximité avec un lieu saint. Située sur une des « voies montoises », voies d’accès au Mont Saint Michel, Pontorson s’est doté d’une maison de Charité dès le XIIème siècle pour héberger les pèlerins en attente de meilleures conditions météorologiques et atteindre leur but au Mont.

Située au sud-ouest de la ville, sur la rive gauche du Couesnon, l’hôpital est fondé par 12 bourgeois de Pontorson le 3 février 1115. Après avoir traversé la guerre de Cent Ans, les guerres de religion, l’hôpital Saint-Antoine est administré par les frères de l’ordre de Saint Jean de Dieu en 1644. Cette installation a pour conséquence d’exclure les « pauvres femmes et filles » de cet hôpital.

Dans le contrat entre les religieux et les habitants, les religieux devaient « y recevoir, nourrir, panser et médicamenter les pauvres malades tant de la ville que dehors et principalement ceux de la ville … et même de loger les pauvres passants, pour une nuit seulement, sinon qu’ils fussent malades¹… » Deux chambres sur trois étaient réservées aux pauvres, dont l’une contenait « cinq vieilles couchettes de bois² , (…) mais garnies seulement de paille ».

Installé dans la ville, un hôpital était réservé aux femmes depuis sa création en 1721.

Le bâtiment de la communauté religieuse (le plus ancien de l’établissement datant du XVIIIème siècle) communique avec le bâtiment Trévise.

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¹Hélène AVISSEAU-ROUSSAT « L’hôpital saint Antoine de la charité de Pontorson » 1644-1792, Revue du département de la Manche, tome 6, fascicule 22, avril 1964, page 56

²Ibid, page 55

La Révolution et le décret d’août 1792 qui instaurent la suppression de toutes les corporations religieuses entraîne l’expulsion des religieux et la fusion des 2 hôpitaux celui des femmes et celui des hommes. L’établissement est alors divisé en 2 quartiers, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes. La direction est confiée à la Congrégation des Dames Hospitalières de Saint Laurent sur Sèvres dites « Filles de la Sagesse éternelle » jusqu’en 1988, date où la dernière religieuse part en « reposance ».

Bien avant la loi du 30 juin 1838, loi d’assistance aux malades mentaux, la préfecture demande qu’on y accepte les aliénés du département dès 1809. En 1843, on trouvait 149 aliénés, en 1862 ils sont au nombre de 233. L’asile était contigu à l’hospice.

La rénovation, la modernisation et les améliorations de l’établissement sont engagées juste avant le conflit 39-45 avec l’arrivée des docteurs COULEON Madeleine et Henri. L’établissement se compose de pavillons pour les aliénés où ils sont hébergés par quartiers selon le sexe, la « position sociale », l’importance de la pathologie. En 1936, la construction d’un bâtiment spécial pour l’hôpital-hospice à l’entrée de l’établissement permet l’ouverture d’une salle d’opérations, d’un service de radiologie, de consultations de « dentisterie », d’ophtalmologie et d’oto-rhino-laryngologie et une maternité.

En même temps que la mise en place de la journée de 8 heures, les infirmiers sont vêtus de blouses et tabliers blancs et les infirmières de voiles blancs pour notamment les distinguer des malades et par mesure d’hygiène.

A cette époque, les anciennes cellules du quartier de l’isolement des femmes furent détruites, les tinettes mobiles remplacées par des WC dans les dortoirs, des lavabos sont installés dans les dortoirs et quelques chambres. La section des femmes comprenait 6 quartiers : l’isolement, l’infirmerie, l’admission en passant par le quartier des agitées, des gâteuses, des demi-tranquilles et du pensionnat. La section des hommes était composée de 4 quartiers : les travailleurs, les demi-tranquilles, les gâteux et les agités. Le chauffage central a été installé dans le quartier des travailleurs, les planchers usés remplacés par du carrelage.

Pendant la seconde guerre mondiale, l’hôpital accueille les malades de l’Est de la France et ceux des hôpitaux psychiatriques environnants touchés par le conflit. Les conditions de vie sont très dures et le nombre de décès est inhabituel. Les décès sont occasionnés par la sous-alimentation du fait des ravitaillements difficiles et du manque de chauffage. Les produits de l’exploitation agricole ont permis malgré tout d’améliorer les repas. Le quartier des hommes subit des dégâts lors d’un bombardement sur la voie ferrée en 1944.

A partir de 1946, la ferme prend un nouvel essor, cultures et élevage sont entretenus par une équipe de 32 agents aidés des patients. A cause des nuisances et des odeurs nauséabondes, la porcherie ferme en 1976. L’activité de l’exploitation agricole cesse définitivement à la fin de l’année 2007.

Dans l’établissement, les services libres en psychiatrie adulte sont créés à partir du 1er janvier 1966 : 24 lits pour les services femmes dans le pavillon Pinel, 15 lits pour les hommes dans une annexe du bâtiment Rabelais.

La fin des années 60 est une période de travaux, de modernisation, d’humanisation, selon l’expression utilisée à l’époque. Les différents quartiers asilaires sont réhabilités, des améliorations matérielles sont apportées, 2 nouveaux pavillons pour malades adultes furent construits. En 1965, une nouvelle cuisine remplace l’ancienne datant de 1925.

C’est l’époque de la politique de sectorisation depuis la circulaire de 1960 qui oriente vers la mise en place de soins de proximité. La santé mentale de la population du Sud Manche est répartie en 2 secteurs adultes : le 50G06 et le 50G07 et un inter-secteur de psychiatrie infanto-juvénile le 50I03 depuis la convention du 09 août 1974 entre l’hôpital et le département de la Manche.

La sectorisation est enfin officialisée par un arrêté préfectoral du 22 mai 1974, l’accueil en hôpital de jour et en hôpital de nuit est autorisé.

Dès 1981, la création d’appartements associatifs permet la sortie de nombreux patients, sortie accompagnée par un service infirmier dit « de suite ».

A partir de 1986 sont créés sur l’ensemble des secteurs d’Avranches, de Granville, de Saint Hilaire du Harcouët, de Villedieu les poêles, des centres thérapeutiques agricoles (CTA), des hôpitaux de jour, des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), des centres médico-psychologiques (CMP), des appartements thérapeutiques, une équipe de suivi des personnes âgées à domicile (SPAD) qui devient équipe mobile psychiatrie personnes âgées (EMPPA) en 2008.

Parallèlement, les activités agricoles sont remplacées par l’ergothérapie puis par les ateliers thérapeutiques, par la sociothérapie et enfin depuis 2016 par l’Unité Transversale d’Activités Thérapeutiques (UTAT).

L’ouverture en 2000 d’unité de gérontopsychiatrie dans le bâtiment Janet (architecture de 1965) permet une prise en charge spécialisée des personnes âgées de plus de 65 ans.

L’autonomie, la resocialisation et la sortie de l’institution sont favorisées avec la création de l’hôtel thérapeutique dénommé Unité d’Hébergement Thérapeutique (UHT) en 2009.

Pour harmoniser les pratiques et mutualiser les moyens, la réorganisation des secteurs de psychiatrie adulte est concrétisée par la création d’une fédération de psychiatrie en 2003 puis elle laisse place au pôle de santé mentale en 2009.

Issu de la loi de modernisation du système de santé, le Groupement Hospitalier de Territoire s’inscrit dans une continuité de partenariat en 2016.

Au cours de l’histoire, l’entretien du linge se faisait au lavoir en passant par la buanderie jusqu’à la blanchisserie puis l’ouverture de la Blanchisserie Inter Hospitalière (BIH) en 2013 à la sortie de la ville de Pontorson.

Installée sur le site de Pontorson depuis 2015, Vigilans, est une plateforme téléphonique de prévention du suicide coordonnée par le collectif départemental de prévention du suicide et se pérennise en 2019.

Sur les différentes unités ambulatoires, les conditions d’accueil des usagers s’améliorent avec l’ouverture d’une nouvelle structure à Avranches en 2018. S’appuyant sur les dispositions de la loi de modernisation du système de santé promulguée en janvier 2016, elle regroupe tous les CMP et HDJ d’Avranches où sont pris en charge des patients adultes et des enfants. Le CAMSP intègre l’étage du bâtiment.

Après les premières prises en charge d’enfants « anormaux et inéducables » selon l’expression de l’époque, en 1946, un nouveau bâtiment est construit en 1965 composé de 2 pensionnats l’un pour 62 de lits de garçons et l’autre de 62 lits pour les filles. La prise en charge des enfants sera ensuite essentiellement extrahospitalière à partir de la fermeture de l’internat en 1989 et la création de 5 structures extrahospitalières HDJ et CATTP.

En 1993, le Centre d’Accueil Médico-Social Précoce (CAMSP) ouvre ses portes à Avranches. Cette structure permet un dépistage précoce du handicap moteur, sensoriel ou psychologique. Elle favorise l’annonce précoce du handicap, organise la prise en charge thérapeutique (suivi médical, rééducation…) et permet un accompagnement parental.

La prise en charge des personnes âgées se structure et se modernise avec l’ouverture du V80 Le Grésillon en 1982, comprenant des lits de médecine à prédominance gériatrique, des lits de moyen et long séjour et 2 lits d’hébergement temporaire. Suppression des salles communes et création de chambres plus lumineuses et fonctionnelles distribuées le long de couloirs qui offrent une meilleure circulation.

Début 1990, un service de long séjour La Rotonde de 60 lits ouvre dans les anciens locaux du Service de Neuro Psychiatrie Infantile (SNPI).

Afin de favoriser le maintien à domicile, d’éviter ou de retarder l’hospitalisation, de prévenir la dégradation de l’état de la personne et de faire de l’accompagnement des soins palliatifs, le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) est mis en place au début de l’exercice 2000.

La construction de l’EHPAD Le Jardin des Epices et son ouverture en 2013 permet d’offrir de meilleures conditions d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes.

En 2013, le service de médecine laisse place au service de suite et de réadaptation (SSR) qui se réorganise suite à l’augmentation de sa capacité.

L’évolution des soins en psychiatrie, les changements radicaux de prise en charge et d’indication d’hospitalisation font apparaître que les patients polyhandicapés n’ont plus de raison de se trouver en milieu psychiatrique.

La construction de structures, comme la Maison d’Accueil spécialisée (MAS) L’Archipel en 1997, permet de concrétiser le projet de vie éducatif pour maintenir et/ou promouvoir leur autonomie. Cette structure est construite à la place de 4 unités de soins psychiatriques : Rabelais, Cullère, Mortier, Lasègue et des cellules d’isolement, après leur démolition.

Une 2ème structure, la MAS L’Escale à Saint Planchers ouvre ses portes fin 2004 puis une 4ème aile en septembre 2007. Cet ensemble permet d’accueillir des résidents adultes traumatisés crâniens, des adultes polyhandicapés et des autistes.

De l’unité d’alcoologie intramuros au centre d’addictologie de la Baie extramuros, la prise en charge du patient alcoolo-dépendant se développe.

En 1989, le pavillon JANET était affecté à la prise en charge des patients alcooliques pour un séjour de 6 semaines modifiable sur accord médical.

Quelques années plus tard, le projet de « dépsychiatriser l’alcoolisme » a permis l’ouverture d’un centre d’alcoologie au cœur de la cité en 1996.

Nous passons de l’alcoologie à l’addictologie en 2000 avec la création d’un réseau de toxicomanie de la Manche. La prévention et la prise en charge se développent avec les consultations d’addictologie de liaison à l’hôpital d’Avranches et Granville par convention au cours de l’année 2000.

Organigramme

Les chiffres clés

Les projets

Le Centre Hospitalier de l’estran est engagé dans une forte dynamique de Projets au sein de l’institution et sur le Territoire.
Une cellule Projet est dédié à cet effet afin de travailler les évolutions de façon transversale et en équipe pluridisciplinaire.
Portée par les orientations nationales, régionales, départementales et locales, l’institution traduit en actions concrètes les différents projets dans lesquels elle est partie prenante à l’instar du Projet Régional de Santé, du Projet Médical Partagé, du Projet Régional de Santé Mentale etc

Projet d'établissement 2022-2026   PTSM50 - partie 1    PTSM50 - partie 2    Projet régional de santé

GOUVERNANCE

La gouvernance du Centre Hospitalier de l’estran est portée par le Directeur Général et le Président de la Commission Médicale d’établissement . Elle respecte plusieurs valeurs fondamentales, inhérentes au service public hospitalier et à la qualité d’une relation professionnelle pérenne :

  • le respect : de l’organisation, des hommes, des instances ; cela se traduit par une prise de décision stratégique en ligne avec les processus de concertation mis en œuvre et les acteurs sollicités pour participer aux différents sujets
  • la confiance : les avis émis par des groupes de travail ou des sous-commissions sont autant que possible, suivis de décisions conformes
  • la valorisation des initiatives: de l’ensemble des acteurs de l’institution quelle que soit leur grade et leur fonction
  • la bienveillance : vis-à-vis des éléments contextuels, professionnels, collectifs et individuels
  • l’efficacité : le principe de réunion courte, préparée, cadrée est promu ; l’instruction des dossiers par les instances favorisent les échanges et les débats, les travaux menés sont marqués par une volonté de précision et d’objectivation ;
  • la tempérance : les modes de communication font l’objet d’une attention particulière. Un usage raisonné des mails est promu notamment en limitant les envois ceci aux fins de privilégier une communication directe et personnalisée.

Régie par une Charte de Gouvernance partagée, une charte managériale et différents commissions au sein de l’institution : Directoire, CME, CSIRMT, Conseil de Surveillance, Comité de Direction, Conseil des Cadres,  CLAN, CLUD, CASUV, etc…

Les engagements

Le Centre Hospitalier de l’estran développe une pluralité de structures sur l’ensemble du SUD Manche en collaboration étroite avec ses partenaires publics, privés associatifs, ses autorités de tutelle et de contrôle.
L’engagement du Centre Hospitalier est de proposer des services de soin de qualité dans le respect des attentes de l’ensemble de ses usagers : patients, résidents, professionnels de santé .
Il a notamment pour volonté de mettre en œuvre des projets médicaux structurants afin de consolider ses pôles et de renforcer les expertises médicales au sein de ses structures. Le projet médico-soignant est un projet évolutif, agile. La particularité de ce projet est d’inscrire dans son essence même, les mécanismes de concertation, de réflexion partagée avec l’ensemble des professionnels de santé aux fins de prendre des décisions éclairées.
La continuité et la fluidité de la prise en charge au sein de l’institution et avec l’ensemble des partenaires territoriaux demeurent le socle de notre engagement commun.

Qualité et gestion des risques

Le centre hospitalier de l’estran est engagé depuis plusieurs années dans une démarche continue d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.

logo-qualite-centre-hospitalier-estranCentrée sur les besoins et attentes des usagers et de leur proche, la politique qualité a pour objectif de fédérer les professionnels de l’établissement autour d’une culture partagée de la qualité et de la sécurité des soins. Elle est déclinée en programme d’actions annuel alimenté entre autres par l’ensemble des résultats des évaluations internes et externes, les analyses des événements indésirables et le retour de l’expérience des usagers.

Chaque année le centre hospitalier participe aux campagnes de recueil national des indicateurs qualité sécurité des soins pilotées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Ces indicateurs mesurent les scores atteints par chaque établissement de santé au regard de référentiels nationaux.

L’établissement participe également au recueil de l’indicateur de satisfaction des usagers pris en charge au SSR (e-satis  indicateur national de satisfaction).

Par ailleurs, la dynamique d’amélioration de la qualité et sécurité des soins du centre hospitalier est régulièrement évaluée au travers de la procédure de certification HAS et des évaluations externes des structures médicosociales.

L’ensemble des résultats est affiché dans les unités et consultable sur le site QualiScope

Pour compléter ce dispositif national et toujours avec l’ambition d’améliorer nos pratiques et l’expérience patient, chaque année le bureau qualité organise une visite de certification en interne nommée Certif’estran et programme des évaluations de connaissance et audits de pratiques dont les résultats viennent alimenter le programme d’actions qualité sécurité des soins.

Le bureau qualité et les référents qualité sécurité des soins du centre hospitalier se mobilisent lors de la semaine de la sécurité des patients pour communiquer et sensibiliser les professionnels mais aussi les usagers aux outils et bonnes pratiques favorisant la qualité et la sécurité des soins (chambre des erreurs, quizz, jeux de plateaux, vidéo et affiches de sensibilisation).

Culture et santé

Origine du réseau « Culture-Santé »

En mai 1999, le ministère de la Culture et de la Communication a signé une convention avec le ministère de la Santé. La mission est de favoriser l’accès à la culture des personnes qui en sont éloignées «public empêché». A noter que les actions culturelles n’ont pas de visée thérapeutique.

Constitution du réseau régional Culture et Santé

Le réseau régional Culture-Santé est constitué de :

  • Une référente ARS Normandie, interface entre l’ARS, la DRAC, le CRBN, les référents culturels hospitaliers et les partenaires Culture-Santé.
  • Des référents culturels hospitaliers : professionnels de la santé et/ou de la culture reconnus ou identifiés comme tels au sein des établissements de santé pour coordonner annuellement les actions culturelles locales et régionales, selon les attentes et les besoins de l‘hôpital et de son environnement, en étroite collaboration avec le projet régional.
  • Des conseillers DRAC des champs culturels et artistiques arrêtés annuellement dans le cadre du réseau « Culture-santé » normand.
  • Des professionnels de la culture (artistes, institutions…) notamment conseillés par la DRAC selon ses critères de choix artistiques et/ou professionnels, en fonction des thématiques annuelles retenues.

Les objectifs généraux du réseau

  • améliorer l’accueil et la qualité de vie des usagers à l’hôpital (patients, résidents, famille, visiteurs, le public extérieur de l’hôpital…) ;
  • améliorer l’environnement hospitalier et les conditions de travail des personnels hospitaliers, grâce à la mise en place de rencontres culturelles et/ou artistiques,
  • décloisonner les services de l’établissement de santé en allant à la rencontre de ses différents publics d’origine, d’âge et de catégories socioprofessionnelles diverses et en favorisant la mise en place d’actions culturelles transversales et conjointes à plusieurs services,
  • ouvrir l’hôpital vers l’extérieur et vers la cité,
  • développer des jumelages avec les partenaires culturels locaux et/ou régionaux.

Le réseau régional Culture-Santé a été créé en octobre 2004 dans le cadre du protocole d’accord signé entre l’ARH et la Direction régionale des affaires culturelles de Basse-Normandie.

Au niveau national, un protocole d’accord a également été signé en janvier 2006 entre le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de la Santé et des Solidarités et le Cercle des partenaires. Cet accord s’inscrit dans l’action gouvernementale en faveur du développement des pratiques culturelles à l’hôpital.

Au niveau local :

Au CH de l’estran, Culture-Santé consiste en :

  • des actions culturelles financées par le réseau,
  • des projets culturels locaux en lien avec Culture-Santé,
  • une référente qui fait le lien entre le réseau et l’établissement

Soutenu par l’agence régionale de santé (ARS), la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et la Région, ce programme a pour objectif principal de favoriser en milieu de santé et en direction des usagers (patients, personnels, visiteurs…) un temps privilégié avec la culture et la découverte d’une pratique ou d’un univers artistique.

Le réseau régional Culture-Santé fédère l’ensemble des établissements de santé normands et les structures médico-sociales. Chaque année, il aide la mise en place d’actions culturelles de plus en plus ambitieuses, inscrites dans la durée grâce à l’implication des équipes médicales et soignantes et à l’investissement des professionnels de la culture (artistes, associations et institutions culturelles…) qui permettent l’exploration de domaines d’expression diverses et variées comme le design et la culture numérique.

Retour sur les derniers projets culture et santé

Les textes écrits par les patients de santé mentale et du centre d’addictologie et les photos sont à découvrir via ce lien : https://lanuitje.wordpress.com/pontorson-3/

Projet 2021 : la Baie du Mont st Michel, entre ondes et marées

Projets à venir :

Mai/juin  2024 : MANIF OU MARÉE DE JOIE ?!…le voyage des truffes !

Projet avec résidence d’artistes « Clown en choeur ». Ce projet artistique est de travailler le rapport à la JOIE pour revenir vers l’essence même du rapport humain, de favoriser l’accès à l’art du clown pour les plus fragilisés et de favoriser l’expression des émotions tant verbale que corporelle.

Les objectifs seront d’amener de la légèreté, de la fantaisie et de la joie auprès des personnes (soignants/soignés), de faire participer l’ensemble des acteurs de l’hôpital et de partager des moments hors du temps du soin.

Appel à projets 2024 : Projet porté par l’Abbaye du Mont Saint Michel

Le développement durable

POLITIQUE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2023 2028 DU CH DE L’ESTRAN

Engagé depuis 2014 dans une politique de Développement Durable,  le centre hospitalier de l’estran en a fait un axe fort de sa stratégie institutionnelle. Transition Ecologique en Santé, politique écoresponsable sur le plan économique, social, environnemental autant d’enjeux portés par tous les professionnels.

Dans le cadre de sa nouvelle trajectoire stratégique, le Centre Hospitalier de l’Estran a transformé ce bureau en Cellule développement durable afin d’insuffler une vision verte à l’ensemble des projets portés au sein de l’organisation.

En 2023, la cellule Développement Durable du CH de l’estran poursuit cette démarche en réaffirmant son deuxième plan stratégique de la transformation écologique, social et sociétal. Il a pour volonté de construire un nouveau récit collectif arrimant la transformation écologique à un projet de santé publique.

Ainsi, le Centre Hospitalier inscrit sa deuxième feuille de route autour de trois enjeux complémentaires et transversaux. Qui se déclinent en objectifs stratégiques, opérationnels et en actions concrètes

  • Enjeu environnemental : Objectif stratégique: le respect de la réglementation et la réduction de l’impact environnemental de l’hôpital
  • Enjeu sociétal : Objectif stratégique: l’amélioration de notre écosystème pour préserver la santé et les relations humaines
  • Enjeu social : Objectif stratégique : attractivité et fidélisation du personnel autour de la question du bien-être au travail.

Pilotage

Afin de renforcer la gouvernance du développement durable :

  • Un « COPIL Vert » se réunit tous les trimestres. Composés des membres du Directoire et de l’ensemble des managers, il permet d’ancrer le développement durable dans le fonctionnement institutionnel.
  • Une cellule DD qui pilote et porte la mise en œuvre du plan d’action DD RSE lors des réunions mensuelles avec un ordre du jour, des temps d’articulation avec les groupes thématiques.
  • Des groupes thématiques avec des profils métiers experts qui travaillent en collaboration où les rôles sont répartis avec des professionnels acteurs du projet.

 

 

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